Loin de nous la volonté, ni même la simple idée, de plagier la célèbre (et très lucrative) création de Satoshi Tajiri. Notre intention se veut purement ludique et culturelle, en illustrant le bestiaire métaphorique de la bourse « à la façon » du jeu de cartes Pokémon que connaissent si bien les plus jeunes d’entre nous…

Il n’aura pas échappé au lecteur que le jargon des professionnels des marchés financiers est peuplé d’animaux parfois imaginaires, comme la licorne, pour désigner des situations, des comportements ou des phénomènes, afin de percevoir et d’appréhender aussi le vaste domaine, parfois abscons pour les profanes, des sciences économiques. Que l’on qualifie des attitudes plus ou moins attachées à la stabilité des prix ou au soutien de la croissance et de l’emploi de banquiers centraux, figurées soudain par le faucon ou la colombe, ou celles d’investisseurs haussiers ou baissiers, incarnés eux par le taureau ou l’ours, le recours à des expressions ressortissant au règne animal est entré dans le langage financier courant.